Entre le moment où l’on allume le mélange air+essence présent dans la chambre de combustion – grâce à la bougie – et le moment où ça a fini de brûler, s’écoule un certain temps. Quand le moteur tourne à bas régime, disons sur le ralenti, pas de problème : ce temps de combustion a largement le temps de se produire pendant que le piston est au meilleur endroit possible, au sommet de sa course, en compression maxi. Mais lorsqu’il prend des tours (et pour qu’il en prenne) il faut permettre à cette combustion d’avoir le temps de se produire et c’est pour cela qu’on avance le moment où on la déclenche.
Jadis, c’était au pilote de régler l’avance en roulant, on a ensuite automatisé le système : came ou doigt mobile dont l’angle varie en fonction de la vitesse de rotation du moteur (grâce à des masselottes écartées sous l’effet de la force centrifuge), puis enfin allumage électronique “cartographié” asservi à des capteurs.
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