“Bichonner” désigne l’action de prendre soin de quelque chose. Le métier dérivé de ce verbe se pratique dans l’univers des chapeaux. Il demande un savoir-faire particulier.
> Il est bien connu du monde de la chapellerie. Dans l’atelier de bichonnage, cet artisan est chargé de donner la tournure au chapeau et la forme définitive de ses bords.
> Il renverse le couvre-chef dans la forme creuse d’un collier en bois, et le fixe la tête en bas. Les bords du chapeau sont recouverts d’une toile de coton humide et sont ensuite repassés. Ainsi, il est certain qu’ils ne bougeront plus et les dernières imperfections sont gommées.
> Le nom de ce métier semble à présent oublié. Pourtant, il est toujours exercé dans les usines qui fabriquent des chapeaux de feutre.
> Aujourd’hui, il existe aussi le bichonneur cuir. Il prépare des pièces en cuir ou en matériaux souples avant l’assemblage, et s’occupe des finitions sur des chaussures, des gants ou des articles de maroquinerie. Il exerce son travail manuellement ou à l’aide de machines, dans une manufacture ou une tannerie.
Par Geoffrey Dupont
Photo : © Atelier-Musée du Chapeau de Chazelles-sur-Lyon*
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