Allez, on l’enfourche…
Ah ! le charme des japonaises des années 1970, on avait presque oublié leur facilité de prise en mains : légère pour une 350, accessible aux petits gabarits, confortable, des commandes qui tombent naturellement sous la main (ou le pied pour le kick qui s’actionne sans aucune difficulté)…
Mais cette Yamaha 350 ne se contente pas d’être une belle machine, en plus elle est performante. D’un rythme de croisière tranquille à 5 000 tours, on libère ses 36 ch en tombant les rapports pour voir grimper en un clin d’œil l’aiguille du compteur de 90 km/h à des vitesses largement prohibées aujourd’hui. La cavalerie arrivant en force vers 7 000 tours, la machine devient joueuse, bien servie par un embrayage et une boîte efficaces…
Un grand merci à Alain Jeune pour la mise à disposition de sa machine.
Photo d’ouverture : notre YR5 arbore les couleurs assorties au millésime : violine et blanc pour le modèle 1970.

LA TECHNIQUE
> 350 Yamaha R5 1970
> Moteur : bicylindre deux-temps.
> Refroidissement : par air.
> Suspension av. / ar. : fourche hydraulique / oscillante à deux amortisseurs hydrauliques.
> Réservoir : 12 l.
> Poids : 141 kg.
> Pneu av. / ar. : 3.00 x 18 / 3,50 x 18.
> Vitesse maxi : 165 km/h environ.
À SURVEILLER
> Raretés des pièces
Certaines pièces comme les pots à soudure extérieure du millésime 1970 de la R5 sont introuvables. D’autres sont compatibles avec les RD et les RDLC 4 LO comme celles du bas moteur et de la boîte.
> L’huile
Adopté en série en 1964 sur la version sportive 250 cm3 YDS 3, le système Autolube ne supporte pas les huiles 100 % synthèse trop fluides pour le graissage séparé.
> Le bras oscillant
Vérifier l’état des bagues en plastique, sujettes à usure prématurée. À remplacer sans hésitation par des modèles en bronze.
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