L’engin à trois roues de la marque Peugeot a connut son heure de gloire dans les années cinquante. Quelles sont ses spécificités techniques ?
UN UTILITAIRE
Utilitaire avant tout, le triporteur Peugeot se distingue par une commande de boîte de vitesse manuelle, l’ABSENCE DE POIGNÉE DE GAZ (manette), un frein arrière commandé au guidon et un frein avant au pied. Techniquement, la présence de la caisse à l’avant implique la présence d’une “soufflante” pour forcer l’air à refroidir la culasse dont les ailettes sont disposées perpendiculairement à la route. Le cadre lui, reste entièrement rigide.
QUELLE CONDUITE ?
La conduite d’un triporteur est un peu déroutante au début mais si elle est trop “vivante” c’est sans doute parce que la direction a pris trop de jeu par MANQUE D’ENTRETIEN. Comme beaucoup d’autres engins réputés increvables, les triporteurs ont en effet souvent été victimes de leur fiabilité et “délaissés”. Le train avant doit être graissé, rotules et bagues surveillées.
LE VENTILATEUR
Les premiers triporteurs étaient du type 53 et 54 TN (moteurs de 98 cm3) avec ventilateur déporté à l’arrière et châssis court de 100 kg de charge. Ce type 57 TNC (125 cm3) a le VENTILATEUR dans le plan transversal du moteur, la caisse allongée et la charge portée à 150 kg. Le ventilateur est commandé par une courroie trapézoïdale qu’actionne une poulie solidaire du volant magnétique. Il assure un meilleur refroidissement.
DES PANNES ?
Les premiers triporteurs étaient du type 53 et 54 TN (moteurs de 98 cm3) avec ventilateur déporté à l’arrière et châssis court de 100 kg de charge. Ce type 57 TNC (125 cm3) a le VENTILATEUR dans le plan transversal du moteur, la caisse allongée et la charge portée à 150 kg. Le ventilateur est commandé par une courroie trapézoïdale qu’actionne une poulie solidaire du volant magnétique. Il assure un meilleur refroidissement.
LES +
> L’intérêt en collection
> Capacités de chargement
> Nostalgie véhiculée par l’engin
LES –
> Le poids
> Absence de suspension
> Commande de boîte manuelle
À lire :
Motocyclettiste 52-53 – Découverte : les triporteurs Paul Vallée
