Une moto, même d’avant-guerre, peut être utilisée dès l’instant qu’elle est maintenue en bon état. L’usure ? Aucun risque avec les huiles actuelles, rouler avec un véhicule ancien le fait vivre et le préserve. Seule restriction, pour pouvoir se fondre dans la circulation – sécurité ! –, il faut pouvoir soutenir 80 à l’heure, grimper les côtes sans s’essouffler et freiner raisonnablement.
Alors, quelle moto ?
En avant-guerre, au minimum une 350 sport ou une 500. Le sélecteur facilite grandement l’usage en ville mais en campagne les vitesses au réservoir ne posent pas problème. Velocette, BSA, Norton, Terrot, Saroléa, Guzzi ou NSU sont de bonnes pistes.
Après-guerre, toutes les motos sont utilisables sur route, à l’exception des populaires de cylindrée modeste aux performances insuffisantes.
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