A partir de 1920, une série d’automates apparaît dans les pharmacies, véhiculant l’image du docteur Valda imaginée par l’illustrateur Georges Grellet.

Le personnage s’avère être un infatigable voyageur avec haut-de-forme, pantalon rouge, parapluie et guêtres blanches. Il apparaît en conducteur d’automobile, capitaine de navire, pilote d’avion, sur un chameau… On met en avant la boîte, en invitant les clients à se méfier des contrefaçons. Le fabricant reprend divers slogans, comme “le vrai remède, le bon remède, le meilleur remède”, pour qualifier cette petite pastille à la gomme arabique lancée en 1903 à l’initiative du pharmacien Henri-Édouard Canonne. La composition mentionne l’eucalyptus, la menthe poivrée, le thym, le pin des landes et le bois de gaïac.

Pour faire connaître sa spécialité, très prisée en ces temps où la tuberculose fait des ravages, la marque investit massivement dans la publicité. Les automates s’inscrivent dans cette démarche. L’aventure démarre avec un buste du bon docteur tenant une boîte géante. Courtin sera le fabricant de toutes les versions passant d’un mécanisme d’horlogerie à un moteur électromécanique avec impression sur tôle lithographiée par L’Alutol.

Par Claude Franck

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